Biographie de - M -

Publié le par Emmanuel

 

Né en 1971 à Boulogne-Billancourt, Mathieu Chedid alias -M- est tombé dans la marmite musicale dès son plus jeune âge. Fils du chanteur Louis Chedid et petit-fils de l'auteur Andrée Chedid (écrivain et poète d'origine libanaise, née en Egypte comme son mari Louis Antoine, un scientifique de renommée internationale), il débute à l'âge de six ans en faisant les choeurs sur le premier tube de son père, 'T'as beau pas être beau'.

Tombé dans la guitare à 13 ans, Matthieu Chedid fonde avec d'autres «fils de», Pierre (Souchon) et Julien (Voulzy), les Poissons rouges. Au fil des concerts, il noue de nouvelles amitiés, notamment avec un certain Mathieu Boogaerts, figure lunaire de la chanson contemporaine. Les deux Mat(t)hieu vont entretenir des liens «de frères ennemis», à la Souchon-Voulzy. «C'est un onirique psychédélique», dira de lui Boogaerts, qui lui consacre une chanson, Matthieu (2002). Le tandem (tant d'-M-) dure depuis vingt ans. Car Chedid est un fidèle. La même bande, tribu ou troupe l'entoure sur disque ou sur scène depuis ses tout débuts: Goldet, Martel, Segal, Stremler, Atef, Shalom... Ce sont des amitiés forgées dans le rock.

 

 

De séances d'enregistrement en tournées, Matthieu fonde le Matthieu Chedid Band, ancêtre de -M-, puis construit son home studio, Labo M, dans le grenier de la maison de famille, sur la plaine de Meaux. Un jour, Matthieu se lève un matin, mal réveillé, les cheveux en pétard en forme de M: un personnage est né. «J'ai la chance d'être chevelu et de ne pas m'appeler William, pour la coiffure en W, ç'aurait été galère», se marre-t-il. Lorsque Matthieu démarche les maisons de disques avec ses maquettes, toute une équipe est déjà derrière lui.

 

 

«Matthieu Chedid ne fonctionne pas d'une façon pyramidale, il n'est pas Dieu le Père, reprend Vincent Grégoire, et ça c'est typique des trentenaires. Il marche par transversalité, par communauté sélective et affective: musiciens, réalisateurs, graphiste... Cela crée une proximité.» Patrick Bruel incarnait le grand frère sur lequel s'appuyer. Mais afficher un poster de -M- dans sa chambre relève de la complicité. «Il installe une sorte de connivence immédiate, assure Jérôme Goldet. Et a une sagesse impressionnante, comme s'il avait déjà vécu plusieurs vies. C'est un prince qui a aussi le sens du business: il ne se laisse pas dévorer.»

 

 

Car Matthieu supervise tout, en premier lieu le domaine artistique. «Il a appris à ne plus faire confiance aveuglément, ajoute Laurent Serroussi, photographe des pochettes de ses albums. Parce qu'on le comprend mal, on le réduit à un enfant, mais il a des préoccupations d'adulte, bien sûr.» Chedid - qui signifie costaud en libanais - est un nonchalant actif. «Son atavisme oriental ressort, rigole son grand-père Louis, dit «Grand Louis». Mais sous ses aspects dilettantes, Matthieu est un stakhanoviste dans l'âme.»

 

 

En 1997, il sort un premier album au nom évocateur : Le Baptême, avec Machistador, single extrait, qui révèle -M- au grand public. Puis vient l’album Je dis aime'en 1999 dans lesquels il mêle cette voix singulière et les couleurs chatoyantes d'une musique qui se balade entre le rock, le funk, le pop ou l'électro.

Et ça plaît ! Il s'attire en effet la sympathie du public et de la critique qui lui décerne en 2000 la Victoire du Meilleur interprète masculin ainsi que celle du meilleur concert (dont il publie en 2001 l'enregistrement live : Le tour de -M-). La scène justement, c’est le domaine de prédilection de -M-. Il multiplie les prestations scéniques où se côtoient humour, dérision et moments de grâce.

Début 2003, il publie Labo M, onze morceaux enregistrés dans son studio depuis quelques années et, quelques mois plus tard, Qui de nous deux (rendant hommage à sa fille Billie née le 1er mai 2002) son troisième album, qui a débouché sur une nouvelle tournée en 2004.

 

 

Depuis -M- a multiplié les participations (Vanessa Paradis, Brigitte Fontaine, Cassius, Lili Boniche...), a composé et interprété “J’ai une pensée...” titre générique du premier film de Vincent Perez, “Peau d’Ange”. Il interprète également le générique des “Triplettes de Belleville“, dessin animé de Sylvain Chaumet.

 

Jeune papa, artiste complet, personnage ludique et déjanté, Mathieu Chédid est un artiste à part entière, dont l'oeuvre, riche et colorée, dénote complètement de celle de son père Louis Chédid. En quelques années, il est parvenu à se débarrasser de cette image de "fils de" et supplante parfois même dans le coeur du public, la notoriété pourtant sans faille de son père.

 

 

Publié dans L'Univers de -M-

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A
yeah!!<br /> -M- c tro bien!!!<br /> alor si kelkun ve bien me payé une place de concer pour ke jaille le voir moi et une copine y a pa de probleme!!!!<br /> lol<br /> alé bonne continuation!!!
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M
vraiment mesieur chedid c'est trop d'la boulette!!!!!bravo!!viens faire un petit tour sur mon blog il est présent!<br /> http://jeanmichmouch.c0wb0ys.org
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C
Hello, très beau site !<br /> Allez hop, un ptit lien sur quelque chose que j'ai fait qui devrait t'intéresser, ça se passe ici
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C
le paradoxe de la vie,pourquoi c'est comme ça? realité ou imagination,<br /> au bon vouloir de chacun<br /> voilà, c'est comme ça
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